samedi, janvier 05, 2008

Robert Wernick et les Giacometti


La librairie L'Arbre à Lettres publie son premier ouvrage : il s'agit des souvenirs de Robert Wernick sur les frères Giacometti, avec qui il a partagé amitié, discussions et d'inombrables verres de fine...
L'Arbre à Lettres vous invite à le rencontrer, le mercredi 9 janiver 2008 à partir de 19 h au 14 rue Boulard (01 43 22 32 42 aal.boulard@wanadoo.fr)
« L'écrivain américain Robert Wernick arrive à Paris en 1938, il a vingt ans. Il rencontre divers écrivains et artistes de Montparnasse, parmi lesquels les frères Giacometti. Alberto sera le témoin de son premier mariage, Diego son meilleur ami pendant quarante-cinq ans. En mai 1940, c'est avec eux qu'il débutera un exode rocambolesque...
L'ombre des Giacometti plane sur le quartier, entre Alésia et Montparnasse, en passant par Denfert-Rochereau. C'est par amour de ce quartier, son histoire, ses artistes, ses ombres si vivantes qui rôdent autour de la librairie que L'Arbre à Lettres publie ces Souvenirs.
Au-delà des anecdotes, amicales et malicieuses, on y découvre l'insoupçonnée et formidable importance de Diego dans le travail et la vie d'Alberto: modèle privilégié, assistant infatigable, compagnon des nuits et des discussions sans fin. L'amitié dans la fraternité, au coeur d'une création artistique sans précédent. »

C'est la peintre Goxwa qui a peint un tableau pour la couverture du livre, « Hommage à Giacometti ». Vous pouvez voir d'autres peintures de cette artiste à la Galerie Felli 127 rue Vieille du Temple dans le Marais (www.galeriefelli.com)ou à New York et San Francisco www.axelle.com/Goxwa2005/index.htm

mercredi, février 28, 2007

Renart et ses romans


Le n°14 est en route. Le dossier portera sur Renart. Renart, ce fameux personnage qui donna son nom au goupil, Renart, "le déshonneur du monde", "l'universel trompeur", Renart que l'on laisse trop volontiers aux lectures enfantines. Certes, c'est la meilleure manière d'apprendre la dureté du monde, la cruauté de nos semblables et qu'il faudra bien, pour s'en sortir, avoir une dose de malice et de rouerie. Mangé ou être mangé, le monde des animaux est aussi le nôtre.
Il ne s'agira certes pas d'en rester à la littérature enfantine ni à cet étrange recueil de branches contées et écrites par divers écrivains. Partant de l'isopet et de cette fabuleuse romane, ses branches poussent jusqu'à nous en maints rameaux subtils.
Que faire de Renart ? Au-delà de la ruse, qu'a-t-il à nous apprendre à partir de son monde de faim perpétuelle, de prédation, de chasse, de luttes, de trahisons, d'abus de pouvoir, de viols, de guerres, de licence, de subversion ? Ce monde au nôtre si semblable, malgré les quelques huit siècles qui nous séparent ? Beaucoup, assurément.
Rien de plus frais, de plus drôle, de plus cruel et de plus vif que ses multiples aventures et son art oratoire.
Si le sujet vous inspire, entrez dans le poulailler...

lundi, février 12, 2007

Le N°13 : Melville est enfin paru !


Il paraît que c'est meilleur pour qui sait attendre... Voici enfin paru le n°13, dossier Melville. Nous invitons tous nos lecteurs à venir boire un verre avec nous à l'occasion du lancement du numéro qui aura lieu le jeudi 15 février à partir de 19h à la librairie L'Arbre à Lettres, 14 rue Boulard, 75014 Paris. Tél.: 01 43 22 32 42. Métro Denfert-Rochereau.
Au sommaire :

Dossier Herman Melville
Robert Wernick, "Appelez-le Ismaël"
Vera Feyder, "Le sacre des innocents"
Jean Demerliac, Nouvelles de la Puissance"
Olivier Renault, "Le Harpon et la muscade"

Entretien
Béatrice Commengé, "En face du jardin"
Béatrice commengé, "Certains destins qui basculent"

Nouvelles d'Alain Jaubert :
Schiaparelli
Sam
Les soupeurs
Canal

Patrick Wald Lasowski, "Pawel s'en va"
André S. Labarthe, "Bernadette"
Lary Totyman, "Pharmakon Nèpenthés"
Dilormu, "Le déshonneur du monde"
Olivier Rovel, "Comment tu jouis"
Christiane Lemire, "L'Art de la joie"
Sandrine Langélus, "Les jours que nous vivons"
Olivier Renault, "Lorenzo"

Le numéro 13: 13 € !




lundi, mai 22, 2006

José Lezama Lima : Pascal et la poésie (extrait)

" (...) Contre cette obscurité sans mystère, contre cette clarté stupide, Pascal, en désignant son inquiétant 'entre-deux' comme la première position à surmonter, signale, sans même se le proposer, la région de la poésie. En réalité, la poésie est le seul fait, la seule catégorie de la sensibilité, où l'antithèse se révèle impossible. C'est la rupture totale avec l' " entre-deux " pascalien. Nous approchons d'un bois sans arbres où, cependant, le vent siffle au milieu des arbres, et où l'étoile, au-dessus d'une froide région, elle aussi sans arbres, reçoit la quantité de parfum arborescent et de vapeurs dont elle a besoin. Un bois sans arbre où, paradoxalement, le feu se nourrit d'une prodigieuse combustion qui exige inexorablement comme matière première des résines et des branches. (...) "
José Lezama Lima, (voir n°5)

dimanche, mai 21, 2006

Julia Kristeva, " Autour du Génie féminin "

(...) Julia Kristeva: " Ce que j'ai relevé chez Hannah Arendt, c'est en effet l'idée du singulier, héritée de Duns Scot : l'enfant est singulier, nous sommes tous des singuliers et célébrons le miracle du singulier. Mais vous avez raison. Pour les trois femmes de mon triptyque, la réflexion sur le singulier est indissociable de celle sur le lien. Ce qui m'a conduite à penser comme trait spécifique de la psycho-sexualité féminine, précisément cette co-présence singularité/lien. Voici deux exemples de liens chez Hannah Arendt et Melanie Klein. Pour Heidegger, l'horizon de la mort et la recherche de la vérité dans la poiêsis de la langue semblent être l'expérience primordiale. Le sage recueille la vérité dans la solitude de son dire que cette solitude déplie. Belle ascèse dont on sait les erreurs politiques. D'une tout autre façon, pour Arendt, la pensée n'est intéressante que si elle devient partageable et elle l'est à deux conditions. D'une part, si la vérité se pense comme une narration qui comprend le poème. On ne dit pas assez qu'Arendt est une des grandes théoriciennes de la narration et c'est ce que mon livre essaye de démontrer entre autres : dans la narration comme action politique. Elle s'est beaucoup intéressée à l'art de narrer qui est, pour elle, la seule façon d'aborder l'horreur. Comme beaucoup de victimes qui ont échappé aux camps, elle pensait qu'il était impossible de parler de l'horreur de ces camps, avant d'affiner son jugement. Seule "l'imagination terrifiée", écrit-elle, est à la hauteur de l'horreur. Cette mémoire de l'angoisse et de la terreur qui se partage avec les autres dans la narration : voilà la manière spécifiquement arendtienne de poser le lien comme condition essentielle de l'expérience humaine, en contrepoint à la recherche d'une vérité en soi et pour soi. (...)"
Julia Kristeva, extrait de l'entretien "Autour du Génie féminin", Le Trait n°10, 2003

lundi, mai 15, 2006

Entretien avec Portzamparc, "Café Beaubourg" (extrait)

Christian de Portzamparc : " La pensée de l'architecture, là où elle est essentielle, n'est pas écrite. Tout ce qui est de l'ordre de l'espace et du vide, tous ces effets de l'émotion ne sont pas transcrits. Or ces émotions, on est amené à les noter, à les nommer pour les maîtriser, et éventuellement agir quand on est architecte. D'où l'importance du dire. Sans quoi l'émotion serait toujours passive et fugace. Le cheminement que la pensée effectue entre la représentation et le langage m'a toujours intéressé. Ce qui est nommé dans les traités d'architecture, c'est l'astragale, le triglyphe, la métope, le chapiteau, la base, le nombre de module, la corniche, tout ce qui est repérable en terme de matière. Le plein est nommé et décrit. Pour désigner le vide, on nomme des types de pièce : on dit le narthex, la nef... En architecture, les théoriciens des traités ont eu une approche dominée par ce que l'on pourrait appeler l'architecture comme rhétorique, c'est-à-dire l'ornementation, la décoration. On voit des styles, roman, gothique, etc. Et, d'autre part, on se penche évidemment sur l'architecture comme fait technique, fait de construction. Mais après ça sa lumière, sa grandeur, sa hauteur, sa largeur, sa connexion, son parcours, on ne sait pas l'exprimer. Pour raconter un parcours ou le faire passer autrement que dans l'expérience même de l'architecture, il y a la littérature, le cinéma. L'architecture ne peut pas dire autre chose qu'elle-même, c'est-à-dire 'allez-y, marchez dedans'. "
Christian de Portzamparc, extrait de l'entretien " Café Beaubourg ", Le Trait n°9

Entretien avec Chantal Thomas (extrait)

Chantal Thomas : " ' Liberté ' est un mot à qui il est souvent difficile de donner sa pleine ampleur, peut-être parce qu'il est dans des devises, des mots d'ordre. Alors qu' ' affranchissement ', qu'on entend beaucoup moins, réveille. Tandis que ' liberté ', par moments peut retrouver sa pleine urgence et son extraordinaire grandeur, mais il est aussi un peu râpé par le quotidien. ' Affranchissement ', non, tout de suite, c'est un instant, un instant où l'on brise les carcans, où l'on fait sauter la muraille. Pour moi, ' affranchissement ' fait voir le mouvement, alors que ' liberté ', on l'a ou on ne l'a pas. On se sent ou on ne se sent pas libre. Mais ' affranchissement ', pour moi, c'est presque la différence qu'il y a entre un mot écrit et sa version chorégraphique. ' Affranchissement ' : je vois le geste qui se déploie, et qui, en se déployant, brise. Donc il ne fait pas partie d'un discours. Ça vous prend. (Rires)"

Chantal Thomas, " Dans l'instant de s'affranchir ", extrait de l'entretien, Le Trait n°8, " Affranchissements ".

Pour la lumière sur le meurtre de Pier Paolo Pasolini

J'ai reçu aujourd'hui ce message de Jean-Paul Manganaro. Il s'agit d'une pétition pour la réouverture du procès sur l'assassinat de Pier Paolo Pasolini. Il est grand temps, trente ans après ce meurtre, de passer à l'acte et d'exiger que la lumière soit faite sur ce massacre mal camouflé derrière des oripeaux de banale rixe homosexuelle. Si vous avez un penchant pour la vérité...
Je n'ai pas traduit le texte, mais je peux le faire (ou le faire faire) si quelqu'un le demande.
OR

Anche noi parte offesa: riaprire il processo Pasolini

A trent'anni dalla morte, non sappiamo ancora da chi è stato ucciso Pasolini e perché. Questo suo assassinio va ad allungare la lista impressionante di omicidi, attentati, sparizioni, finti suicidi e finti incidenti di cui è costellata la storia d'Italia dal dopoguerra a oggi e che, a decenni di distanza, non sono stati ancora chiariti. Responsabili e mandanti impuniti, verità sottratte per decenni non solo ai tribunali ma anche al discorso pubblico.

Noi non sappiamo se a far tacere uno degli artisti più fervidi e una delle voci più scomode e tragiche di questo paese sia stata una decisione politica. Quello che però sappiamo - come lo sa chiunque abbia prestato attenzione alla vicenda - è che la versione blindata della rissa omosessuale tra due persone non sta in piedi. Sappiamo che essa è stata solo una copertura servita a sviare le indagini e a coprire un altro tipo di delitto. Quella versione, del resto, non ha mai retto, nemmeno per il tribunale di primo grado, che infatti condannò il diciassettenne Pino Pelosi assieme a ignoti. Ma oggi, dopo che il reo confesso ha dichiarato pubblicamente di non essere l'assassino di Pasolini e di essersi accusato dell'omicidio perché sotto minaccia, e dopo la diffusione della testimonianze del regista Sergio Citti, sono ancora più evidenti le negligenze e le coperture che hanno accompagnato fin dall'inizio quell'atroce vicenda.

In seguito alle dichiarazioni di Pelosi, la Procura di Roma ha riaperto e subito richiuso - per mancanza di riscontri - il fascicolo sul delitto Pasolini. Questa nuova inchiesta è stata archiviata ancor prima di iniziare! Eppure non si sono sentite molte voci indignarsi per questa reiterata non-volontà di fare chiarezza su quella morte. Uno strano silenzio ha circondato la notizia, e questo proprio mentre ricorreva il trentennale della morte di Pasolini e dappertutto fervevano le celebrazioni del poeta, dell'artista, dell'intellettuale che pure tanti fanno mostra di rimpiangere.

Dopo quanto è successo, non possiamo più accontentarci della versione ufficiale, perché significherebbe diventare complici degli assassini di Pasolini. Chiediamo perciò che vengano finalmente svolte le indagini che non si sono mai volute fare e che venga detta finalmente la verità su quel delitto.

Ci sono cose di cui, come scriveva Pasolini, è impossibile parlare senza indignazione, senza cioè far capire l'enormità di ciò che è avvenuto. Il più atroce assassinio di un poeta dell'età contemporanea, più turpe dell'assassinio di Garcia Lorca, un vero massacro di gruppo, è avvenuto a Roma, in Italia, per mano di italiani. E invece, per trent'anni, sono state cancellate prove, sono stati ignorati indizi, testimonianze e documentate contro-inchieste di giuristi e intellettuali italiani. In una situazione simile, spetta in prima persona agli scrittori, ai poeti, agli artisti, agli intellettuali, ai giornalisti, e a tutte le persone libere che hanno a cuore la verità, chiedere (come ha già fatto il comune di Roma, che si è costituito parte offesa) la riapertura del processo e l'accertamento della verità.

Ci sembra questo il modo migliore di ricordare Pasolini a trent'anni dalla sua tragica morte.


Hanno aderito finora:

Andrea Bajani
Marco Baliani
Sergio Baratto
Laura Barile
Carla Benedetti
Mauro Bersani
Giuseppe Bertolucci
Mariella Bettineschi
Luca Briasco
Franco Buffoni
Romolo Bugaro
Andrea Camilleri
Anna Cascella Luciani
Maria Giulia Castagnone
Benedetta Centovalli
Roberto Cerati
Mauro Covacich
Ninetto Davoli
Sandrone Dazieri
Gianni D'Elia
Alba Donati
Tecla Dozio
Marco Drago
Sergio Fanucci
Angelo Ferrante
Ivano Ferrari
Gian Carlo Ferretti
Gabriella Fuschini
Marco Tullio Giordana
Giovanni Giovannetti
Giorgio Gosetti
Bernard Henri-Lévy
Dario Lanzardo
Liliana Lanzardo
Attilio Lolini
Rosetta Loy
Carlo Lucarelli
Giovanni Maderna
Angela Madesani
Dacia Maraini
Teresa Marchesi
Mario Martone
Eliseo Mattiacci
Silvana Mauri Ottieri
Guido Mazzon
Lea Melandri
Raul Montanari
Antonio Moresco
Sergio Nelli
Aldo Nove
Maria Pace Ottieri
Vincenzo Pardini
Massimiliano Parente
Fabrizio Parenti
Laura Pariani
Andrea Pinketts
Michele Placido
Oliviero Ponte di Pino
Paolo Repetti
Mario Richter
Luca Ronconi
Anna Ruchat
Gabriele Salvatores
Evelina Santangelo
Tiziano Scarpa
Marco Senaldi
Enzo Siciliano
Maurizio Totti
Simona Vinci
Dario Voltolini


Per aderire scrivere a appellopasolini@yahoo.it

Préparation du n°13, Melville

Le n°13 est en bonne voie. Il devrait être bouclé sous peu. L'intense de travail de correction a débuté... Le numéro devrait être prêt pour la fin août ou le début septembre. Sachez d'ores et déjà que le dossier portera sur Herman Melville. Melville, l'auteur de quelques "classiques" au sens d'Hemingway : des livres dont tout le monde parle mais que personne ne lit. Je ne suis pas en train de seriner que personne ne lit, que tout fout le camp, mais tout simplement que Melville est à la fois célèbre et méconnu. Vérifiez autour de vous... Moby Dick parfois, la petite nouvelle "Bartleby", et puis... Pierre? Il y a le malentendu Pola X et la détestation de pas mal de spécialistes. Taïpi ? Omou ? Qui connaît sa poésie, en France ? Ses autres nouvelles (par exemple le diptyque : "Le Paradis des célibataires / Le Tartare des jeunes filles", "Moi et ma cheminée") ? Et qui connaît sa vie ? Peu de gens, hors spécialistes, savent qu'il a d'abord connu une ascension fulgurante avec Taïpi, puis Omou, avant de commencer une lente chute de popularité avec Mardi puis avec le livre qui est aujourd'hui considéré comme son chef-d'oeuvre, Moby Dick. Qu'entendait-il par cette phrase : "Mon plus cher désir est d'écrire la sorte de livres dont on dit qu'ils sont un échec" ? En lisant les textes de Robert Wernick et de Jean Demerliac, vous en apprendrez davantage... Vous pourrez également lire Vera Feyder sur "Bartleby" et Billy Budd, marin. Alain Jaubert a promis un texte, Christiane Lemire aussi, et vous en trouverez un également de votre serviteur (où il sera question de harpons et de muscade...)
Par ailleurs, je suis en train de réaliser un entretien avec Béatrice Commengé, l'auteur du magnifique Et il ne pleut jamais, naturellement... de L'homme immobile, du Ciel du voyageur, de La Danse de Nietzsche, tous disponibles chez Gallimard ; d'Alexandrines (Table Ronde) ainsi que d'un premier roman, La nuit est en avance d'un jour, chez Orban (épuisé), d'un biographie de Miller chez Plon, traductrice d'Anaïs Nin... Je vous en livrerai peut-être un extrait bientôt.
Dans la partie de fiction, nous aurons une longue, sensible, superbe nouvelle de Patrick Wald Lasowski. Nous publierons, pour notre plus grand bonheur, d'autres nouvelles d'Alain Jaubert, Des photos de Jean-Paul Vecchioli. Et d'autres choses encore, allons, un peu de patience !
Olivier Renault

lundi, mai 08, 2006

Le Trait n°12 Automne-Hiver 2005 Diderot, l'euphorie

Diderot, l'euphorie
Béatrice Commengé, " La magie de la constance "
Olivier Renault, " La Querelle du Bouffon "
Thierry van Eyll, " La solution Rameau, la solution Giacomo
Olivier Renault, " Conspiration générale des mouvements "

Entretiens
Alain Fleischer, " Les ruses de l'identité "
Marie Vialle, " Le nom sur le bout de la langue "

Alain Jaubert, " Le voyageur français " (entretien)
Alain Jaubert, " A la nage "
Alain Jaubert, " Garçon parmi les tournesols "
Alain Jaubert, " Putsch "

Olivier Renault, " Baie de Ramla "
Olivier Renault, " Notes premières pour Goxwa "
Robert Wernick, " Interviouve avec Genet "
Jean-Paul Vecchioli, " Photographies "